29/11/2013

Legislative crowdsourcing : Agile Democracy's break through this year

Agile Democracy made its first entry in Europe in 2013. It's still without a name, but you could easily recognize its characteristics, as well as the limits of current initiatives using the Manifesto for the Agile Development of Democracy as a check list. 

Here is a selection of initiatives showcased end of November 2013 during the World Forum for Democracy in Strasbourg.

Let's start with two models in which crowdsourcing is used in law-making in Finland.


On the Open Ministry online platform citizens propose petitions online. According to the Citizens Initiative Act those petitions have to be discussed in the Parliament if they gather 50,000 signatures in 6 months. Apart from gathering signatures, Open Ministry drafts the actual bills based on petitions with volunteer lawyers and other experts.
In another Finnish model, crowdsourcing is applied in law-making process in first mapping problems regarding the law and then finding solutions to those problems. Crowdsourcing as problem solving is used in off-road traffic law preparation on an online platform with gamification features such as gathering points and badges. The project is a pilot project of the Finnish Ministry of Environment and the Committee for the Future in the Finnish Parliament.
http://www.suomijoukkoistaa.fi/


I would like to mention also Parlement & Citoyens, an online platform since Feb. 2013 used for collaborative law-making with elected representatives, and which enjoy our attention. Parlement & Citoyens allows to everybody to participate to the law-making process with members of french parliament registered on the platform.


The World Forum is showcasing also a panel about alternatives to representative democracy. A session is focused on the "liquid democracy" concept, as used by Pirate Party.

Bringing new forms of participation to the political scene is the aim of liquid democracy. The German pirate party experiments with different materialisations of the abstract concept of liquid democracy to explore the possibilities of Internet-based political discussion and decision processes. This is not only inside the organisation itself but also for including and servicing civil society or regional institutions. A key aspect is the integration of formerly divided concepts of representational and direct democratic participation and features of social internetworking of the participants.
https://www.piratenpartei.de/

We can as well pay attention to the following sessions, which illustrate more specifically some steps of the Agile Democracy processes :
Puzzled by Policy (PBP) aims to strengthen citizen voices through an engaging and easy-to-use eParticipation platform to learn about and discuss important policy issues such as immigration - an area that directly impacts often hard-to-reach and socially exclude groups within society, and yet rarely incorporates their voices. PBP combines innovative and interactive online tools to engage citizens in the immigration and policy-making process. An immigration profiler helps users learn more about immigration issues and shows them where they stand in comparison to other stakeholders and users. The profiler can be embedded on any website/blog/social-media site. There is also a discussion forum, which enables citizen deliberation. Summaries of this participation are then passed onto interested policy-makers, who in turn provide feedback on the comments, increasing citizens influence on decision-making.
http://www.puzzledbypolicy.eu/
Loomio is an online platform for community governance and collaborative decision-making, developed by a co-operative social enterprise in Wellington. More than 3,000 people in hundreds of groups in more than 20 countries are already using Loomio as early adopting beta-testers. Users range from businesses to community organisations, software projects and social movements, to local and national government organisations. In New Zealand, Loomio is working closely with local government, providing a tool for large-scale citizen collaboration with Wellington City Council.
https://www.loomio.org/
Tavaana is Iran's pioneer e-learning institute for civil society. Tavaana – meaning ‘empowered' and ‘capable' in Persian – was launched in 2010 with a mission to support active citizenship and civic leadership in Iran through a multi-platform civic education and civil society capacity building program. Tavaana bridges the worlds of live, interactive e-learning with broad-based public education for democracy. Tavaana has successfully trained over 1,800 Iranians in live e-classrooms on topics ranging from digital safety to trauma healing to women's rights and has distributed learning resources – including e-books and manuals, translations, video and podcast lectures, and case studies – to thousands more. Tavaana's television programming reaches over nine million Iranians each week.
http://tavaana.org/en/

As a conclusion at this step: 
the french Constitution (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Article VI) clarifies: "The Law is the expression of the general will. Any Citizens have the right to contribute personally or by their representative, to its making. (La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation)". The Charter of Fundemental Rights of the European Union is only claiming that "it is based on the principles of democracy". A great social progress will have been made the day the equivalent of french Article VI will have been added to the Charter.

28/11/2013

Externalisation ouverte de l'élaboration des lois: la Démocratie Agile a percé en 2013

La Démocratie Agile a fait ses premiers pas en Europe cette année. Elle ne dit pas son nom, mais vous reconnaîtrez sans peine ses caractéristiques, ainsi que les limites des initiatives présentées en vous servant du Manifeste pour le Développement Agile de la Démocratie comme repère. 

Voici une sélection des initiatives présentées fin Novembre 2013 dans le cadre du Forum Mondial de la Démocratie à Strasbourg.

Commençons par deux modèles d'utilisation du "crowdsourcing" (externalisation ouverte) dans le cadre de l'élaboration des lois en Finlande.
 

Sur la plateforme d'Open Ministry, les citoyens proposent des pétitions en ligne. En vertu de la loi sur les initiatives citoyennes, les pétitions qui recueillent 50 000 signatures dans un délai de six mois doivent être examinées au Parlement. Outre la collecte de signatures, Open Ministry rédige les projets de loi issus des pétitions avec l'assistance de juristes et d'autres experts bénévoles.
http://www.avoinministerio.fi/

Dans un autre modèle finlandais, l'externalisation ouverte, utilisée dans le cadre du processus législatif, vise à recenser les problèmes soulevés par une loi et à leur trouver des solutions. Cette méthode de résolution des problèmes a été appliquée pour l'élaboration de la loi sur la circulation hors des voies aménagées par le biais d'une plateforme en ligne comportant des éléments ludiques tels que la possibilité de gagner des points et des badges. Il s'agit d'un projet pilote du ministère finlandais de l'Environnement et de la commission pour l'avenir du Parlement finlandais.
http://www.suomijoukkoistaa.fi/


Signalons aussi Parlement & Citoyens, une plateforme en ligne depuis février 2013 pour construire collaborativement des lois avec les élus, et qui a retenue notre attention. Parlement & Citoyens permet à chacun de participer à l’élaboration de propositions de lois de députés et sénateurs qui sont inscrits sur la plateforme.


Le forum Mondial propose aussi un panel sur les alternatives à la démocratie représentative. Une session est ainsi consacrée au concept de "démocratie liquide" concrétisé par le Parti Pirate.

L'objectif de la démocratie liquide est d'introduire de nouvelles formes de participation sur la scène politique. Le parti pirate allemand tente, par différentes applications concrètes du concept de démocratie liquide, d'explorer les possibilités offertes par les débats et processus de décision politiques sur internet. Ces expériences ne se déroulent pas seulement à l'intérieur de l'organisation, mais s'efforcent aussi d'associer la société civile et les institutions régionales. Elles ont pour caractéristiques essentielles d'intégrer les concepts de démocratie directe et de démocratie représentative, auparavant considérés comme opposés, et de mettre les participants en relation sur les réseaux sociaux.
https://www.piratenpartei.de/

On pourra également porter attention aux sessions suivantes, qui illustrent des étapes plus particulières du processus de la Démocratie Agile :
Puzzled by Policy - BPB (« surpris par la politique ») a pour objectif de renforcer les voix des citoyens au travers d'une plateforme accueillante de participation électronique pour faire connaître et discuter des questions politiques importantes telles que l'immigration – un domaine qui touche souvent des groupes difficilement joignables et socialement exclus de la société, et qui pourtant incluent rarement leurs voix. BPB associe des moyens en ligne innovants et interactifs pour impliquer des citoyens dans les processus d'immigration et de prises de décisions politiques. Un profileur dans le domaine de l'immigration aide les utilisateurs à en savoir davantage sur les questions d'immigration et les situe par rapport à d'autres utilisateurs. Le Profileur peut être hébergé sur n'importe quel site web/blog/média social. Il y a également un forum de discussion qui permet la délibération de citoyens. Des résumés de la participation sont transmis à des décideurs politiques compétents, qui à leur tour apportent leurs avis, augmentant l'influence des citoyens dans la prise de décision. 
http://www.puzzledbypolicy.eu/
Loomio est une plateforme en ligne pour la gouvernance communautaire et la prise de décision participative, conçue par une coopérative sociale de Wellington. En Nouvelle-Zélande, Loomio travaille en étroite liaison avec les collectivités locales, servant ainsi d'outil pour une collaboration citoyenne de grande ampleur avec le conseil municipal de Wellington.
https://www.loomio.org/
Tavaana est un institut pionnier en Iran dans le domaine de l'enseignement électronique pour la société civile. Tavaana – qui signifie «pouvoir » ou « capable » en persan – a été lancé en 2010 avec pour mission de soutenir la citoyenneté active et le leadership civique en Iran au moyen d'une plateforme de programme d'éducation civique et de renforcement des capacités de la société civile. Tavaana associe les mondes du direct, de l'apprentissage électronique interactif à des programmes généraux d'information pour la démocratie. Tavaana a formé avec succès 1800 Iraniens dans des salles de classe virtuelles en direct sur des sujets allant de la sécurité numérique à la guérison des traumatismes, aux droits des femmes, et a diffusé des ressources pédagogiques, y compris des livres et manuels électroniques, des traductions, des vidéos et podcasts et des études de cas, à des milliers d'autres. La programmation de la télévision de Tavaana touche plus de neuf millions d'Iraniens chaque semaine.
http://tavaana.org/en/

Et en conclusion:
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, Article VI :
"La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation".

18/10/2013

Comment résoudre l'instrumentalisation du pouvoir


Les actuels Conseils de développement sont des instances de démocratie participative uniques en leur genre. Ces assemblées, constituées de membres bénévoles représentant la société civile du territoire avec une recherche de diversité, sont créées par les communautés urbaines, d’agglomération et de pays en tant qu’instances de consultation et de proposition sur les orientations majeures des politiques publiques locales. Elles engagent leurs travaux sur saisine de la collectivité territoriale ou par autosaisine. 

Un président et souvent une équipe d’animation concourent à l’organisation des travaux du Conseil.

Forces de proposition, attachés à la construction collective par le débat, les Conseils de développement s’efforcent d’apporter une expertise citoyenne dans le contenu des politiques locales.

Le fonctionnement des Conseils de développement est très divers d’une structure à l’autre. La loi créant les Conseils de développement (loi Voynet de 1999) légitime les conseils de développement mais laisse leur laisse la possibilité de s’organiser librement. 

C’est donc en s’appuyant sur le dynamisme et les capacités de dialogue de chaque Conseil que se définit l’organisation concrète de leur travail et les relations qu’ils établissent, d'une part, avec les responsables de communautés urbaines, d’agglomération et de pays, et d'autre part, avec le territoire et la population.

Ces Conseils de développement sont compatibles avec le Manifeste pour le Développement Agile de la Démocratie. Ils devraient même pouvoir opérer en tant qu’instances de consultation et de proposition sur les orientations majeures des politiques publiques nationales et européennes, et pas seulement locales. Il n'y a pas besoin de nouvelles lois pour cela.

Si on veut faire un petit pas de plus pour pouvoir aller immensément plus loin, il faudrait proposer que ce soit le seul canal légal à même de proposer au vote par les Parlements des nouvelles politiques publiques. Pour arriver là il faudrait alors en passer par de nouvelles lois. Mais seule cette forme de démocratie Agile permet de résoudre collectivement et définitivement le problème énoncé en particulier par Robert F. Kennedy : "The problem of power is how to achieve its responsible use rather than its irresponsible and indulgent use — of how to get men of power to live for the public rather than off the public." (The Pursuit of Justice, 1964)

21/07/2013

About the authority and the discipline required by the government of self

"It is the characteristic of privilege and of every privileged position to kill the mind and heart of men. The privileged man, whether practically or economically, is a man depraved in mind and heart. That is a social law which admits of no exception, and is as applicable to entire nations as to classes, corporations and individuals. It is the law of equality, the supreme condition of liberty and humanity. [...]
A scientific body to which had been confided the government of society would soon end by devoting itself no longer to science at all, but to quite another affair; and that affair, as in the case of all established powers, would be its own eternal perpetuation by rendering the society confided to its care ever more stupid and consequently more in need of its government and direction.
But that which is true of scientific academies is also true of all constituent and legislative assemblies, even those chosen by universal suffrage. In the latter case they may renew their composition, it is true, but this does not prevent the formation in a few years' time of a body of politicians, privileged in fact though not in law, who, devoting themselves exclusively to the direction of the public affairs of a country, finally form a sort of political aristocracy or oligarchy. Witness the United States of America [...].
Consequently, no external legislation and no authority - one, for that matter, being inseparable from the other, and both tending to the servitude of society and the degradation of the legislators themselves.
Does it follow that I reject all authority? Far from me such a thought. In the matter of boots, I refer to the authority of the bootmaker; concerning houses, canals, or railroads, I consult that of the architect or the engineer. For such or such special knowledge I apply to such or such a savant. But I allow neither the bootmaker nor the architect nor the savant to impose his authority upon me. I listen to them freely and with all the respect merited by their intelligence, their character, their knowledge, reserving always my incontestable right of criticism and censure. I do not content myself with consulting a single authority in any special branch; I consult several; I compare their opinions, and choose that which seems to me the soundest. But I recognise no infallible authority, even in special questions; consequently, whatever respect I may have for the honesty and the sincerity of such or such an individual, I have no absolute faith in any person. Such a faith would be fatal to my reason, to my liberty, and even to the success of my undertakings; it would immediately transform me into a stupid slave, an instrument of the will and interests of others.
If I bow before the authority of the specialists and avow my readiness to follow, to a certain extent and as long as may seem to me necessary, their indications and even their directions, it is because their authority is imposed on me by no one, neither by men nor by God. Otherwise I would repel them with horror, and bid the devil take their counsels, their directions, and their services, certain that they would make me pay, by the loss of my liberty and self-respect, for such scraps of truth, wrapped in a multitude of lies, as they might give me.
I bow before the authority of special men because it is imposed on me by my own reason. I am conscious of my own inability to grasp, in all its detail, and positive development, any very large portion of human knowledge. The greatest intelligence would not be equal to a comprehension of the whole. Thence results, for science as well as for industry, the necessity of the division and association of labour. I receive and I give - such is human life. Each directs and is directed in his turn. Therefore there is no fixed and constant authority, but a continual exchange of mutual, temporary, and, above all, voluntary authority and subordination."
Mikhaïl Aleksandrovitch Bakunin (1814 - 1876); from God and the State, written in 1871. The source does not mention the exact translation used.

Put into application, the principles of Manifesto for an Agile Development of Democratie (MDAD) allow to avoid each pitfall mentioned by Bakunin.

Sur l'autorité et la discipline qu'exige le gouvernement de soi

"C'est le propre du privilège et de toute position privilégiée que de tuer l'esprit et le coeur des hommes. L'homme privilégié soit politiquement, soit économiquement, est un homme intellectuellement et moralement dépravé. Voilà une loi sociale qui n'admet aucune exception, et qui s'applique aussi bien à des nations tout entières qu'aux classes, aux compagnies et aux individus. C'est la loi de l'égalité, condition suprême de la liberté et de l'humanité. [...]
Un corps scientifique auquel on aurait confié le gouvernement de la société finirait bientôt par ne plus s'occuper du tout de science, mais d'une tout autre affaire; et cette affaire, l'affaire de tous les pouvoirs établis, serait de s'éterniser en rendant la société confiée à ses soins toujours plus stupide et par conséquent plus nécessiteuse de son gouvernement et de sa direction.
Mais ce qui est vrai pour les académies scientifiques l'est également pour toutes les assemblées constituantes et législatives, lors même qu'elles sont issues du suffrage universel. Ce dernier peut en renouveler la composition, il est vrai, ce qui n'empêche pas qu'il ne se forme en quelques années un corps de politiciens, privilégiés de fait, non de droit, qui, en se vouant exclusivement à la direction des affaires publiques d'un pays, finissent par former une sorte d'aristocratie ou d'oligarchie politique. Voir les États-Unis d'Amérique [...]. Ainsi, point de législation extérieure et point d'autorité, l'une étant d'ailleurs inséparable de l'autre, et toutes les deux tendant à l'asservissement de la société et à l'abrutissement des législateurs eux-mêmes.
S'ensuit-il que je repousse toute autorité? Loin de moi cette pensée. Lorsqu'il s'agit de bottes, j'en réfère à l'autorité du cordonnier; s'il s'agit d'une maison, d'un canal ou d'un chemin de fer, je consulte celle de l'architecte ou de l'ingénieur. Pour telle science spéciale, je m'adresse à tel savant. Mais je ne m'en laisse imposer ni par le cordonnier, ni par l'architecte, ni par le savant. Je les écoute librement et avec tout le respect que méritent leur intelligence, leur caractère, leur savoir, en réservant toutefois mon droit incontestable de critique et de contrôle. Je ne me contente pas de consulter une seule autorité spécialiste, j'en consulte plusieurs; je compare leurs opinions, et je choisis celle qui me paraît la plus juste. Mais je ne reconnais point d'autorité infaillible, même dans les questions toutes spéciales; par conséquent, quelque respect que je puisse avoir pour l'honnêteté et pour la sincérité de tel ou de tel autre individu, je n'ai de foi absolue en personne. Une telle foi serait fatale à ma raison, à ma liberté et au succès même de mes entreprises; elle me transformerait immédiatement en un esclave stupide et en un instrument de la volonté et des intérêts d'autrui.
Si je m'incline devant l'autorité des spécialistes et si je me déclare prêt à en suivre, dans une certaine mesure et pendant tout le temps que cela me paraît nécessaire, les indications et même la direction, c'est parce que cette autorité ne m'est imposée par personne, ni par les hommes ni par Dieu. Autrement je les repousserais avec horreur et j'enverrais au diable leurs conseils, leur direction et leur science, certain qu'ils me feraient payer par la perte de ma liberté et de ma dignité humaines les bribes de vérité, enveloppées de beaucoup de mensonges, qu'ils pourraient me donner.
Je m'incline devant l'autorité des hommes spéciaux parce qu'elle m'est imposée par ma propre raison. J'ai conscience de ne pouvoir embrasser dans tous ses détails et ses développements positifs qu'une très petite partie de la science humaine. La plus grande intelligence ne suffirait pas pour embrasser le tout. D'où résulte, pour la science aussi bien que pour l'industrie, la nécessité de la division et de l'association du travail. Je reçois et je donne, telle est la vie humaine. Chacun est autorité dirigeante et chacun est dirigé à son tour. Donc il n'y a point d'autorité fixe et constante mais un échange continu d'autorité et de subordination mutuelles, passagères et surtout volontaires."
Mikhaïl Aleksandrovitch Bakunin (1814 - 1876); extrait de Dieu et l'état, rédigé en 1871. La source ne précise pas la version exacte de la publication utilisée.

La mise en application des principes du Manifeste pour le Développement Agile de la Démocratie (MDAD) permettrent d'éviter chacun des écueils repérés par Bakounine.